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À mon père

19.11.2012       13:01       69 ͤ jour       Lyudmila

Nous avons mis le fin de vivre avec mon père, quand j’étais 2 ans. Il était très jaloux, il était alcoolique chronique et il battait la mère tous les jours. Il ne permettait pas travailler à ma mère. À cause de sa jalousie elle s’enroulait aux mouchoirs comme la nonne, cachant son visage et les cheveux. Les frères de maman le punissaient beaucoup, le rouaient de coups, mais s'étant dégrisé, il venait, se repentissait, se traînait aux pieds, et elle le pardonnait. La ville en Oural, où nous habitions était petite, tout le monde se connaissait, et rester la mère célibataire à cette époque-là était considéré comme une grande honte.

Je ne me presque souviens pas cette période, quand nous vivions ensemble, mais certaines épisodes se sont gardées dans ma mémoire. Je me rappelle, comment il attaquait la mère avec le couteau, que je me suis retrouvée à l'hôpital  une fois  à cause de lui. Il y avait quelque chose avec mon coeur. Alors j’ai survécu, mais j’ai la cicatrice pour toute la vie en gauche partie de la poitrine.

Même lorsque les parents se sont séparés, je continuais à me rencontrer fréquemment avec mon père. J'étais petite et je l’aimais beaucoup. Les frères de ma mere ne l'admettaient pas à la maison, mais j’allais souvent chez la grand-mère, la mère de mon papa, et le rencontrait là-bas. Je pourrait passer des heures en l’attendant, bien qu'il ne m'aimait pas et ne reconnaisait pas comme sa fille. Il disait toujours: «la femme – est la prostituée». Pour tout le temps il ne m’a pas fait aucun cadeau, même du bonbon, par contre il m'apprenait constamment pour que je persuade la mère de l'accepter de nouveau.

En même temps le père aimait beaucoup mon frère. Il lui offrait de cadeaux très chers à cette époque-là. Le vélo et les montres. Mais le frère rendait tout à l'inverse, ne prenait rien. Il détestait le père. Il était plus aîné que moi pour 5 ans et il se souvenait bien, comme il courait souvent chez les parents de maman pour les appeler à l’aide quand papa battait la mère. Elle avait les cicatrices de ses coups pour toute la vie.

Nous vivions dans un appartement communal, où il y avait deux autres voisins et une cuisine commune. Nous n’avons pas à la maison ni les couteaux, ni les fourchettes. Quand les voisins ouvraient la porte au père, ils effectuaient toujours la perquisition pour qu'il ne porte pas les objets piquant et coupant, mais il réussissait à cacher dans la poche la pierre ou l’aiguisage.

Quand j'avais 10 ans, nous sommes partis de cette ville. Ensuite, j’allais rendre visite chaque été à ma grand-mère, mais je voyait le père très rare. Il ne s'est jamais marié. Il est devenu ivrogne. Vers 50 ans il est devenu sourd et il est mort tout seul, et n’a pas changé son attitude à moi. Et moi, je l’ai plaignais toute la vie.

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Commentaires:

  • Christophe, 19.11.12, 13:25

    Seulement les faibles homes battent les femmes.

  • Christina, 19.11.12, 13:23

    Je vous plains Lyudmila, vous n’avez pas l'enfance normale.

  • Martin, 19.11.12, 13:20

    Encore une preuve, comment l'alcool et les drogues affolent la personne.

  • Vincent, 19.11.12, 13:15

    Ça m’étonne, jusqu’à quel point la personne peut être méchante, cruelle et stupide.