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La première piqûre

29.10.2012       15:04       48 ͤ jour       Lyudmila

Avant le quatrième cours de l'université je me suis rencontrée par hasard avec la voisine Natacha, de qui nous faisions nos etudes ensemble jusqu'à la huitième classe. Elle était  très courtoise, gentille et complaisante. Je savais qu'elle était mariée à un infirme sans jambes et élevait son enfant de neuf ans. À ce moment là, j’ai pris cela pour sa gentillesse. Ils avaient la voiture, l'appartement. Ils commencaient de plus en plus souvent venir chez moi, et m’inviter chez eux ou à la nature. D’abord je refusais, mais avec le temps je suis devenue leur invité fréquente.

Après 3-4 mois de la connaissance j'ai vu pour la première fois la syringue dans la main de Natacha. Alors, elle m'a raconté qu’elle se pique, qu'elle était condamnée pour le trafique des drogues, me disait, comment elle veut jeter tous cela... J'étais embrassée par la pitié terrible vers elle et son destin malheureux. Je voulais l'aider, causait avec elle, en l’emmenant quelque part, où il n'était pas possible d'injecter, pour la justification elle disait qu’elle veut jeter, mais ne peut pas. Elle disait: «Essaies – tu comprendras». Elle ne me racontait pas que l'euphorie de la drogue est très agréable, et sur les douleurs physiques à l'abstinence je n'entendais pas. J'avais une impression que pour jeter, il faut seulement avoir de la volonté.

Chez Natacha et son mari il y avait toujours les gens, surtout les gars, parfois avec les amies. Devant moi ils ne disaient rien mauvais, ne buvaient pas d'alcool, n’utilisaient pas de gros mots. Ils étaient très cultivés, ponctuels, tenaient des conversations intéressantes sur de différents objets, ils avaient les mouchoirs blancs et les chaussures nettoyées.

En connaissant les toxicomanes actuels, probablement, vous lisez et ne croyez pas, en s'imaginant les cons sales. Mais à ce moment-là, c'était différent. Dans les années 80, nous avons injecté seulement l'opium pur. Certains fumaient «le flip», mais c'est un autre contingent. L'opium propre donne à la personne le sentiment de l'euphorie noble, quand le cerveau fonctionne bien et dans le rythme intensifié. Ces gens lisaient constamment la littérature sur différents sujets, mémorisaient vite et racontaient d'une belle manière. Il était très agréable de se trouver dans leur société. C'était les gens, qui avaient de l'argent, et ils «faisaient les affaires». Mais, il avait les autres, en l’absence de l'argent, ils ajoutaient tout à l'opium: la vodka, la bière, les comprimés, le cannabis.

Et voici ainsi, peu à peu, j'ai pris la décision que je pourrai prouver qu’il est possible de sortir de la drogues. Pardonnes-moi, Mon Dieu, pour mon orgueil, pour qui j’étais punie. Le mari de Natacha ne lui permettait pas de me piquer depuis longtemps, bien que nous avons déjà demandé de cela. Finalement, elle a mis une condition – ou il me fait la piqûre, ou elle part, certes, il ne pouvait pas rester sans elle.

Voici, ainsi je me suis piquée. C'était un état étrange mais agréable. J'étais raisonnable, je voulais communiquer, s'est levée l'humeur. Dans une semanine j'ai voulu répéter. Je me justifiais par ce que je n'ai pas compris l'état. Ensuite je répétais encore quelques fois dans 2-3 jours, et bientôt j’ai commencé à me piquer chaque jour. Je ne comprenais pas pourquoi je devais refuser cela. Je continuais à faire mes études à l’Université, et bien apprendre, je passais facilement les examens, décidais plus vite n'importe quelles tâches et les problèmes. Et le cerveau restait de plus raisonnable, personne ne pouvait remarquer qu’il m'est arrivé quelque chose mauvais.

Cela a duré pendant 7-8 mois, jusqu'à ce que je suis tombé malade de l’hépatite et je me suis retrouvée à l'hôpital. Le premier jour il n’y avait personne qui pourra m’amener la drogues, et j'ai senti pour la première fois le manque. Je grimpais sur le mur avec les cris, ne comprenant pas encore pourquoi je me sens si mal, demandais les médecins de l’aide, mais ils ne pouvaient même pas penser que je suis malade de l'aiguille. Seulement le soir, quand m'ont amené de l'opium, ayant appris, après la piqûre où je me trouve, j'ai réalisé sur quel malheur je me suis attirée.

Mais la douleur physique – ce n’est pas le pire. J’ai commencé sentir l’insuffisance de la dose. De l'énergie à la dose insuffisante devenait moins, et j'ai cessé de sentir les résultats dans les affaires. Le mari de Natacha me piquait tout le temps en petites doses. Il se sentait coupable devant moi qu’il m'a mis sur l'aiguille. Mais quand Natacha s'est rendue compte que je me suis passionnais de la drogues, elle a commencé à lui interdire de me donner de l'opium. Et voici, un jour, on m'a dit: «Non plus. Cela coûte beacoup d'argent». 

Dans sept ans, j'ai rencontré Natasha dans la prison pour les femmes, où m'ont amené pour la première fois, et elle avait le troisième délai. Elle racontait, qu'elle se sentait alors l'envie insupportable, en regardant à l'étudiante heureuse et florissante dont j’étais autrefois. L'enfance, c'était comme si l'un et l'autre, mais la vie s'est formée tout à fait différemment. Ce jour-là elle a fixé à elle-même le but de me baisser jusqu'au son niveau …

 
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Commentaires:

  • Jean-Luc, 31.10.12, 14:33

    Elle a trop compté sur elle- même, peu de gens ont réussit de sortir vif de ce trou.

  • Monique, 30.10.12, 22:08

    Quelle femme perfide, une vie est gâchée de sa faute.

  • Bernard, 30.10.12, 10:26

    Elle a payé trop cher pour sa bonté et la naïveté.