Nona Bobakhidze
Les questions
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Les médecins tâchent de ne pas dire «les toxicomanes guérissants», mais plutôt «les toxicomanes inactifs» qui n'utilisent pas les drogues pour le moment. Est-ce que la personne ne pourra pas jamais se délivrer de cette étiquette dans la société moderne? Même selon des toxicologues la grande partie de leurs patients restent les toxicomanes pour toujours. Comment apprendre la société moderne à se rapporter adéquatement aux anciens toxicomanes, à les trouver comme les membres à valeur requise?
Je crois, le problème est ce que dans notre conscience les toxicomanes ne s'associent pas encore aux gens malades: pour les uns ils sont les représentants de la jeunesse dorée, pour d`autres ils sont les criminels, et pour certains - la lie de la société. Si nous nous rapportons absolument à ceux qui sont les graves malades, mais qui pouvent se rétablir, - la situation doit se changer. Je connais plus d'une dizaine d`anciens toxicomanes.
À vrai dire, il est difficile de les appeler comme les membres de la société à valeur requise, ils sont tous malades ou de graves malades (le foie, le coeur), mais ils sont les ANCIENS, ils vivent comme tous les autres gens et ils n'aiment pas raconter beaucoup de la jeunesse violente "de cocaïne"...
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Quel rôle jouent l'éducation parentale et les relations à l'intérieur de la famille dans la prophylaxie de la toxicomanie?
Certes, la famille joue le rôle immense dans la prophylaxie de la toxicomanie. Les parents assument la responsabilité des enfants, comment autrement?
À vrai dire, à notre fou temps, il est difficile pour l'adulte de trouver assez de temps pour les enfants. Et quand même en effet les toxicomanes des riches familles sont, plutôt, l'exception, que la règle.
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Quelles doivent être les méthodes de la lutte d'information contre la toxicomanie au siècle d'Internet et de la croissance des communautés de réseau ? Comment vous pensez, quel moyen sera plus effectif aujourd'hui, et comment doit se comporter l'État pour influencer les malades toxicomanes avec succès et faire la prophylaxie parmi la population saine?
Il me semble qu'il est nécessaire d'utiliser les plus diverses méthodes de la lutte contre la toxicomanie sur les sites. Si les adolescents voient constamment l'antipublicité, plusieurs d'eux étudieront que les drogues apportent le danger irréparable.
Si l'image du toxicomane devient équivalente à l'image de la personne malade et faible, cette image ne sera pas sympathique pour la jeunesse. Aux écoles primaires il est nécessaire de commencer à conduire l'antipropagande aux drogues, au maximum de passionner les enfants pour le sport, particulièrement dans les régions défavorables.